Pequeno - Almoço oferecido em sua honra pelo Ministro Federal das Obras Públicas e Serviços do Governo (versão em francês)

Montréal
01 de Junho de 2001


Monsieur le Ministre

Mesdames et Messieurs,

Merci beaucoup, Monsieur le Ministre, de vos bons mots. Permettez-moi de vous dire, avant tout, combien je suis touché de l’accueil si chaleureux que vous et vos autorités m’avez réservé tout au long de cette visite, sentiment d’ailleurs partagé par tous ceux qui m’accompagnent. Au terme de ce voyage, qui fut intense en rencontres et échanges, fertile en contenu et enrichissant du point de vue personnel, je pars avec des heureux souvenirs et surtout avec l’image d’un pays profondément démocratique et pluraliste, moderne, dynamique, prospère et ouvert sur le monde, qui fait de sa diversité un grand atout.

J’ai la conviction que cette visite a permis de resserrer les liens entre le Canada et le Portugal, non seulement sur le plan politique mais aussi sur le plan culturel et économique.

Promouvoir l’échange économique et commercial entre nos deux pays constitue, à juste titre, un des objectifs prioritaires de cette visite. Aussi, j’ai tenu à être accompagné d’une importante délégation commerciale, qui a maintenu de nombreux contacts avec ses partenaires, particulièrement à Toronto et à Montréal, où deux séminaires économiques ont eu lieu.

Le Portugal est aujourd’hui un pays membre à part entière de l ‘Union européenne, appartenant au groupe fondateur de l’Euro, avec un taux de croissance économique supérieur à celui de l’Union européenne.

C’est un pays stable, moderne, dynamique qui a mis en œuvre des réformes structurelles profondes, ayant fait des investissements considérables dans les secteurs des infrastructures, de l’éducation et de la formation professionnelle, dans le secteur des télécommunications et de la société de la connaissance ainsi que dans le domaine de la recherche et du développement.

De leur côté, les hommes d’affaires portugais ont déployé, eux aussi, de grands efforts de modernisation et d’internationalisation de leurs entreprises, ayant misé sur l’innovation et l’augmentation de la productivité, sur l’amélioration de la qualité de leurs produits, ainsi que sur d’autres facteurs de compétitivité.

Parmi les conditions avantageuses que les investisseurs étrangers peuvent trouver au Portugal, il convient de citer l’existence: d’un bon réseau de fournisseurs et de clients nationaux; d’une main-d’œuvre qualifiée qui, grâce à une petite formation professionnelle spécifique, atteint rapidement et aisément des niveaux de productivité élevés, ce qui entraîne des coûts de travail par unité produite très compétitifs; ainsi que d’incitations fiscales et financières tout à fait comparables à celles des autres pays de l’Union Européenne.

Je suis certain que les entreprises canadiennes que investissent au Portugal – c’est le cas, par exemple, de Bombardier – pourront confirmer ces propos par leur expérience.

The fact that Portugal is slightly behind the average level of development of the European Union and receives Community aid, means that it can grow more rapidly than its Community partners. On the other hand, the European single market in 1992 and participation in the single currency in 1999 transformed the small Portuguese market into a vast segment of the European market with no internal barriers and no foreign currency risks.

Just as Portuguese businessmen can look at Canada as a point of entry to the vast North American market, so Canadian businessmen should no longer look at Portugal as a local market of 10 million inhabitants but as a door to the European Union market, with its 375 million consumers, soon to be 480 million with the enlargement due to take place within a few years.

Il serait bénéfique pour nos deux pays que les hommes et les femmes d’affaires du Canada et du Portugal tirent parti de toutes les possibilités qui leur sont offertes pour multiplier les relations d’affaires entre eux, pour créer des partenariats et pour faire prévaloir les atouts et les complémentarités qui existent dans les marchés américain et européen, ainsi que pour travailler ensemble dans des pays tiers. C’est un défi que, j’ose espérer, ils ne manqueront pas de relever, un manque à gagner qu’ils ne tarderont pas à rattraper, en travaillant ensemble.
Les propos que vous avez tenus, M. le Ministre, confortent d’ailleurs notre sentiment : nos relations économiques ont un avenir prometteur, il faut maintenant lui donner expression pratique afin que des résultats concrets soient produits.

Je vous demande à tous de vouloir bien lever votre verre à l’amitié entre les Canadiens et les Portugais, au développement de nos intérêts mutuels et au bel avenir des relations luso-canadiennes.