Discurso de SEXA o PR no almoço oferecido em sua honra na Prefeitura de Lyon, pelo Ministro da Cultura e Comunicação, Renaud Donnedieu de Vabres (versão em francês)

Lyon
14 de Abril de 2005


Monsieur le Ministre,
Monsieur le Préfet,
Mesdames et Messieurs,


Je souhaiterais d’abord vous remercier, Monsieur le Ministre, pour les paroles amicales que vous venez de m’adresser et pour cette réception si chaleureuse. Je suis très sensible à cette attention qui honore le Portugal et les Portugais.

C’est avec grand plaisir que j’ai accepté la suggestion qui m’a été faite d’inclure Lyon dans le programme de ce déplacement en France. C’est ici, dans cette ville magnifique, que va s’achever ma visite d’État. On ne pouvait faire choix plus heureux.

En cette occasion, je veux dire toute ma sympathie aux habitants de cette belle cité, si superbement rénovée, capitale d’une région dynamique, inventive, qui a su veiller à la préservation de son riche patrimoine historique, culturel et industriel, tout en innovant et en répondant aux exigences de la modernité.

Mais je veux également profiter de cette visite pour rendre hommage à mes nombreux compatriotes qui vivent et travaillent ici.

En me faisant leur porte-parole, je tiens à exprimer aux autorités de Lyon et de la région Rhône-Alpes leur considération et leur profonde reconnaissance pour l’hospitalité dont vous avez su faire preuve, pour la qualité de l’accueil que vous leur avez réservé, contribuant ainsi à l’harmonieuse intégration de chacun dans la communauté.


Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs,

Le travail accompli dans cette ville fait notre admiration. Vous avez su placer au rang de vos priorités une plus grande humanisation des espaces urbains, la préservation du patrimoine, la protection de l’environnement, la réhabilitation des quartiers les plus anciens et l’amélioration constante du quotidien de ses habitants.

Nous admirons de même le dynamisme de la région, la vigueur de son activité économique et l’excellence de ses centres d’enseignement et de recherche. La façon dont vous avez su miser sur l’innovation, sur l’articulation entre les systèmes scientifique, technologique, entrepreneurial et financier, vous a permis d’intensifier l’interaction entre la production de savoirs et les secteurs économique, social et culturel. C’est là, nous le savons, une condition indispensable aujourd’hui pour asseoir les fondements d’une véritable économie de la connaissance.

De nos jours, l’économie compétitive n’est plus celle qui repose sur de bas salaires mais bien celle qui dispose d’un système productif moderne, novateur et technologiquement avancé, capable de proposer des biens et des services de qualité, valorisés sur les marchés internationaux. Lyon et la région Rhône-Alpes constituent un exemple paradigmatique de ce type d’économie dont on pourra profitablement s’inspirer.

Les relations économiques sont aujourd’hui le grand moteur du développement de la coopération entre pays. Les chefs d’entreprise jouent en la matière un rôle irremplaçable. C’est pourquoi j’espère que la rencontre entre chefs d’entreprise portugais et français qui a eu lieu ce matin à la Chambre de commerce et d’industrie de Lyon aura permis d’identifier de nouvelles opportunités d’affaires, de coopération ou d’investissement, lesquelles, à leur tour, contribueront à la consolidation d’un espace économique européen de plus en plus intégré.

Enfin, je voudrais indiquer que c’est avec un grand plaisir que j’ai appris que, durant cette visite, serait annoncée l’ouverture d’une Section internationale de langue portugaise au sein de la Cité Scolaire Internationale, ce qui permettra de renforcer le réseau d’enseignement du portugais dans la région lyonnaise.

Outre le fait qu’elle donne satisfaction à une aspiration déjà ancienne, cette décision va dans le sens de nos efforts communs pour œuvrer à la défense de la diversité culturelle, valeur fondamentale de nos sociétés. De même, j’ai été ravi de savoir que l’université Lumière Lyon 2 avait accueilli positivement l’idée d’organiser cet après-midi un débat sur le thème : « Le portugais, pour quoi faire ? », auquel je me réjouis par avance de participer.

C’est grâce à de telles initiatives que nous pourrons dynamiser les relations luso-françaises pour mettre en œuvre une coopération approfondie et améliorer sans cesse la connaissance que nous avons les uns des autres.

Pour conclure, je ne voudrais pas omettre de vous demander, Monsieur le Ministre, de transmettre à votre gouvernement et à Monsieur le Président Chirac, nos plus vifs remerciements pour la générosité de votre accueil. En mon nom personnel, au nom de mon épouse et des personnalités qui m’accompagnent, je voudrais vous faire part de notre gratitude et vous dire l’espoir qui est le nôtre que cette visite ait contribué à rapprocher encore un peu plus Portugais et Français.

Je veux à présent lever mon verre, et je vous demande à tous de m’accompagner, au renforcement de la profonde amitié qui unit la France et le Portugal.